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Didier TSALA EFFA
Didier TSALA EFFA
CeReS – Université de Limoges
Didiertsala@aol.com
Mots – Clef : Presse – signe – stimulus – usage
Voici une question qui n’échappe à personne : l’actualité ne se consomme plus comme il y a dix ans. La presse gratuite, d’abord source de défiance, impose aujourd’hui non pas simplement un nouveau genre journalistique, mais une vraie nouvelle forme de communication. Pourtant dès qu’on essaie de questionner réellement ce qui a changé en termes de discours, la sémiotique seule, au sens hjelmslevien, ne semble pas opérante. On en conclut à des règles de discours identiques aux formes de presse habituelles, (éditoriaux, analyses, interviews, commentaires, billets, etc.) Au final, bien qu’on sente un changement, la pratique sémiotique habituelle ne permet pas de cerner avec précision ce qui est en cause.
Notre proposition d’intervention a pour objet de faire le point sur cette question. Nous voulons envisager l’analyse sémiotique de la presse du point de vue des usages. Si la sémiotique doit apporter une réponse à cette question, elle est appelée à aller au-delà de son champ d’analyse classique, non pas pour se muer en une autre discipline mais pour spécifier son approche en fonction des nouvelles exigences ainsi avérées.
Le point de départ de notre analyse est une lecture critique de la description du signe selon Hjelmslev et qui évacue tout élément de la substance du principe de sémiosis. Nous proposons de reconsidérer cette description. La forme du contenu comme la forme de l’expression sont le résultat d’un découpage. Or, une fois ce découpage effectué, ces formes en gardent néanmoins les contours, autrement dit, elles ne valent jamais comme telles que dans le cadre de l’usage effectif pour lequel elles ont été convoquées. Nous pensons qu’il est nécessaire de réintégrer ces contours dans la description sémiotique du signe.
Pourtant, lorsque Hjelmslev propose d’évacuer la substance du processus sémiosique, c’est pour abstraire le signe de tout ce qui est de l’ordre du culturel. Cette position reste juste. Toutefois, il n’était pas question pour lui de donner du signe une définition purement , comme la sémiotique tend trop souvent à l’envisager. Notre position est que les signes ne valent réellement que parce qu’ils peuvent réclamer une antériorité, autrement, ils ne produiraient que des effets désincarnés. C’est le problème qu’on rencontre quand on veut comprendre ce qui fonde par exemple telle catégorie de discours. On ne peut plus alors se contenter de simples effets de construction entre forme de l’expression et forme du contenu. On est appelé à prendre en compte aussi des effets de genre ou des effets d’usage ; ceux qui font que par exemple, malgré des similitudes de contenus, on ne construit pas la même relation avec un quotidien gratuit qu’avec un quotidien payant.
Jean-Marie Kinklenberg projette déjà ce problème en proposant d’intégrer le stimulus dans la description du signe. Le stimulus est une notion issue du behaviorisme, autrement dit de la psychologie. Sa prise en compte par l’approche sémiotique notamment des discours de la communication nous paraît essentielle. Telle sera la base de notre intervention.
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